Qu'est ce que la micronutrition ?

Face à notre alimentation moderne pauvre en micronutriments, la micronutrition propose des conseils en alimentation au cas par cas ...

Développée par des médecins nutritionnistes depuis une vingtaine d’années, la micronutrition établit le lien entre notre alimentation et notre santé aussi bien physique que psychique.

La micronutrition aide aussi bien le patient souffrant de troubles fonctionnels (problème de digestion, d’articulations, fatigue, sautes d’humeur, déprime …) que celui en surpoids à corriger ses habitudes alimentaires pour aller mieux.

Elle accompagne aussi les sportifs qui veulent optimiser leurs performances.

Pour en savoir plus

Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur la micronutrition

Non, il n’y a pas d’aliments diabolisés dans la micronutrition. On met souvent sur le banc des accusés les graisses, les huiles en particulier. C’est vite oublier leurs vertus, notamment en matière d’Oméga 3. L’avocat est également pointé du doigt. Or, il est riche en phytostérols qui permettent de lutter contre le cholestérol et en acides gras monoinsaturés. Il ne faut donc pas faire une croix sur ces aliments, simplement ne pas en abuser !

A tout le monde, même aux personnes n’ayant pas de problèmes de poids, car la micronutrition apporte des solutions aux troubles digestifs, à des états de fatigue répétés, aux problèmes de sommeil, etc. Pour les personnes souhaitant perdre du poids tout en préservant leur état de santé, c’est une stratégie minceur personnalisée. Elle commence par un « état des lieux » complet du patient qui permet de déterminer son profil micronutritionnel et propose en fonction de ce profil un programme sur mesure tenant compte de son patrimoine génétique, de sa culture alimentaire, de sa personnalité de mangeur, de ses goûts…

Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, la carence en fer entraîne de la fatigue qui, inconsciemment, va nous pousser à manger plus pour être plus en forme. L’organisme se met en mode « économies » pour brûler le moins de calories possibles. Résultat : le peu d’aliments consommés en excès va immédiatement être stocké. Ensuite, l’organisme a besoin de fer pour fabriquer les neurotransmetteurs ou « hormones de l’humeur », notamment la dopamine et la sérotonine. En cas de déficit fonctionnel en dopamine, on a du mal à démarrer le matin. Et le manque de sérotonine a pour conséquence une attirance pour le sucré en fin de journée, une envie de grignoter, mais aussi de l’irritabilité, de l’impatience, etc.

Oui, car nous avons tendance à privilégier les aliments transformés, souvent riches en calories et pauvres en micronutriments. Plus un aliment est transformé, plus il perd ses micronutriments. Très populaires, les frites sont par exemple riches en calories mais pauvres en vitamines et minéraux. Ce sont ce que l’on appelle des « calories vides ».

Il y en a quatre. Le profil « déficits » correspond aux personnes qui manquent de vitamines, de minéraux ou encore d’acides gras. Adeptes des produits allégés, elles ont souvent aussi la peau sèche, les ongles cassants, des crampes… Le profil « neuromédiateurs » rassemble les personnes ayant des problèmes de sommeil, buvant du café toute la matinée pour rester en forme, ayant envie de sucré en fin de journée. Elles sont souvent irritables et démarrent au quart de tour. Le profil « digestif » est caractérisé par des ballonnements, des brûlures à l’estomac ou encore par le syndrome de l’intestin irritable. Les personnes concernées mangent souvent beaucoup de produits laitiers et n’ont pas faim le matin. Le dernier profil, c’est la « résistance à l’insuline ». Il concerne les gens qui grossissent au niveau du ventre, qui ont du diabète dans leur famille, ont une vie plutôt sédentaire, consomment beaucoup d’aliments gras et salés.

Il y a des signes à surveiller : une pupille qui saute témoigne souvent d’un manque de magnésium, une peau sèche d’un manque d’acides gras… Mais seule une consultation avec un spécialiste en micronutrition vous permettra de prendre la mesure des déficits et de trouver des solutions personnalisées. questionnaires. Le relevé chrono-alimentaire a pour objectif d’évaluer l’équilibre et la diversité de votre alimentation. Il permet par exemple de corréler des ballonnements intestinaux avec une surconsommation de laitage de vache. Le Dépistage de Déficience Micronutritionnelle (DDM) permet de détecter l’impact de votre alimentation sur le fonctionnement de votre organisme : troubles de l’humeur, digestifs, ostéo-articulaires, cutanés, circulatoires… Le questionnaire DNS (Dopamine – Noradrénaline – Sérotonine) mesure enfin l’impact de votre alimentation sur le fonctionnement de votre cerveau en évaluant les déficits en neurotransmetteurs. Il permet ainsi de trouver les causes d’un sommeil capricieux, d’une irritabilité, d’une attirance boulimique vers les produits sucrés ou encore de troubles de la concentration.